Parce qu’il ne crée pas d’ulcère de cornéen, le LASIK a des suites opératoires le plus souvent simples et indolores.
Le caractère indolore du LASIK est à moduler même s’il est un élément classique de distinction avec les techniques de surface. En effet, durant les premières heures postopératoires après LASIK, le patient ressent une gêne qui peut aller de presque rien à une sensation très désagréable de corps étranger, comme s’il avait des grains de sable sous les paupières.
Ces sensations sont calmées par le fait de garder les yeux fermés et par la prescription de larmes artificielles améliorées, lubrifiant la surface de l’œil. Des antalgiques sont toujours prescrits en cas de besoin après un LASIK.
Dans tous les cas, ces sensations ne durent que quelques heures après le LASIK et disparaissent pour laisser la place à l’apaisement et à une vision de bonne qualité le jour même de l’intervention.
Ainsi, si cette journée doit être totalement dégagée, il est le plus souvent possible de reprendre ses activités dès le lendemain du LASIK, y compris la conduite automobile.
La vision n’est pas forcément parfaite dès le lendemain mais elle permet le plus souvent de se remettre au travail sans difficultés.
Au décours immédiat du LASIK, il existe presque toujours des petites taches rouges sur le blanc de l’œil, liées à la rupture de petits vaisseaux capillaires superficiels pendant le première phase du LASIK, au cours de laquelle l’œil est immobilisé et solidarisé au laser femtoseconde par une petite aspiration. Ces taches rouges disparaissent totalement en 8 à 15 jours.
Parce que les suites postopératoires ont, en mode LASIK, cette simplicité et cette rapidité, il est aujourd’hui habituel d’opérer les 2 yeux simultanément.
La cornée est parfaitement transparente dès le lendemain de l’intervention, et l’aspect de l’oeil n’est pas modifié. On peut tout juste deviner au microscope les limites du capot cornéen.
Le traitement postopératoire se limite après LASIK à l’instillation de collyres antibiotiques et anti-inflammatoires pendant une dizaine de jours. Des larmes artificielles sont souvent nécessaires pendant 1 à 2 mois pour pallier la sécheresse oculaire fréquente et presque toujours totalement réversible au décours de l’intervention.